La vallée de la Meuse

Au voyageur qui parcourt la vallée de la Meuse, Marche-les-Dames apparaît comme une impressionnante muraille de pierre grise, brisée seulement par la verte et profonde échancrure d’une vallée secondaire, celle du gros ruisseau de la Gelbressée, du nom d’un des villages qu’il traverse en aval.

La Meuse vue du dessus des rochers


Les falaises vues du port de Beez


Vue de Marche-les-Dames

Les rochers

Un des plus grands massif rocheux de Belgique

Après Freyr, Marche-les-Dames constitue le plus grand massif de Belgique. Sans compter le nombre de voies, il serait même le plus grand!
La structure du rocher est capricieuse et trouée. Les rochers s’étendent sur plusieurs kilomètres le long de la rive gauche de la Meuse, un peu en aval de Namur. Par tradition, nous considérons que les Rochers de Beez et de Marche-les-Dames constituent un seul et unique massif.
Qui lui-même peut être scindé en trois parties distinctes: les Rochers à Beez, ceux du Camp Militaire et les Rochers derrière la Gare.

Des falaises

Les para-commandos ont trouvé à Marche-les-Dames le plus bel endroit pour leur entraînement. Vous pourrez les observer via ferrata et les ponts de singe qui sillonnent les parois.

Le cheminement, lui, est plus débonnaire et moins aérien. L’itinéraire nous mène vers une très belle hêtraie. Au fil de vos pas, vous pourrez remarquer l’élancement des hêtres et le jeu de lumière qu’ils procurent. Ce type de forêt résiste également au vent, ses larges éclaircies évitant aussi une trop grande accumulation de neige sur les branches. Quittant la futaie, le chemin effectue des arabesques pour rejoindre les corniches des falaises. Le point de vue du rocher du Roi Albert est impressionnant. S’il a pu garder son aspect naturel, il n’est pas sécurisé. Le vide à vos pieds rappelle aussi le drame qui s’est déroulé il y a plus de 80 ans…