En Belgique, les 05-06 et 07 avril , de mémorables réjouissances célèbrent l’union des deux localités.
Copieusement arrosées de bière, de musique, de soleil et de bonne humeur.

La délégation bourguignonne est conduite par MM. Lechleitner, maire ; Garreau, premier adjoint et Mme Gourmet, épouse d’un conseiller de la municipalité française qui sont accompagnés de MM Martin, notaire ; Jubilo, directeur des Agglomérés de l’Est, Pister, percepteur et Vernet, greffier. Les Pontillaciens, 150 au total, sont chaleureusement accueillis par MM Ceressiaux, premier échevin ; Raoul Meert, échevin ; Ernest Warzée, secrétaire communal ; le Major De Groote, commandant du centre d’entraînement commando de Marche-les-Dames ; le Major Gosse, ancien commandant du C.E et citoyen d’honneur de la commune ; MM les abbés Bouffioux et Gillet, vicaire de Marche-les-Dames ; le député Massart ; le commandant de la brigade de gendarmerie de Namèche ; Mr René Laforge, garde Champètre ; Mr Fisette, gardien du rocher, entourés d’une foule assez nombreuse de civils et de militaires. Au rocher du Roi Albert. Le maire de Pontailler reçoit la clé du village que lui présente Serge Olivier, un jeune habitant de la commune, sa compagne, C.Alexandre, déguisée en gente Dame du Moyen Age, offre un bouquet à  Mme Gourmet. Au son des tambours de l’Harmonie Pontilacienne ‘la Liberté ‘, forte de 70 exécutants, les personnalités se rendant les honneurs.

Au terme de la cérémonie, la délégation de Pontailler est accueillie au château d’Arenberg, au centre d’entraînement commando. Aubade, lâcher de colombes qui ont bien du mal à  prendre leur envol symbolique.

Dans le cadre de la réception au château, le Major De Groote remet à  Mr Lechleitner le badge du centre d’entraînement commando et Mr.Ceressiaux célébre l’amitié Franco-Belge dans un même idéal de paix et de fraternité.

Le maire de Pontailler souligne, à  son tour, que les 3 journées de jumelage marqueront la 1ère étape d’une amitié qui ira en s’amplifiant dans le cadre d’une Europe tournée vers l’union.

Tous les participants sont alors conviés à  lever leur verre pour sceller ce pacte d’amitié. Joyeux enfants de la Bourgogne, les Pontilaciens oublient leur divin jus de la treille pour goûter un cru issu d’un cépage bien de chez nous dont les racines plongent directement dans les tonneaux de bière mis sous pression au sous-sol du château. La réception se termine par des chants et des saynettes présentées par des fillettes et des garçonnets qui retracent l’historique de Marche-les-Dames : Age de la pierre et du fer ; périodes féodales et des croisades ; arrivées des commandos en 1945 et mort su Roi Albert.

Après le dîner pris dans les familles qui les hébergent, les pontilaciens participent avec leurs hôtes à  une soirée dansante au château d’Arenberg.

Dimanche matin, l’affluence est grande en l’Eglise de Wartet où l’abbé Gillet célébre la messe .Mr le curé Bouffioux salue la délégation bourguignonne et se réjouit de ce mariage pour lequel la cérémonie religieuse précédé la cérémonie civile. Le corps de musique de Pontailler prends ensuite la tête d’un cortège qui gagne la Maison Communale où Mr Lechleitner fleurit le monument aux morts. Au son de la ‘ Brabançonne ‘ et de la ‘ Marseillaise ‘, Mr Meert donne lecture de la Charte du Jumelage qui est signée par les édiles et les autorités des deux localités. On échange les cadeaux, Pontailler reçoit un plat en étain à  l’effigie des 4 fils Aymon et offre à  Marche-les-Dames une statuette de bronze symbolisant  l’effort, la fraternité et la paix ‘.Mr Bonet, chef de musique de Pontailler, remet une coupe artistique de la part de tous les musiciens. L’après midi, Marche-les-Dames et Pontailler se mesurent sur le terrain de football et c’est à  regrets, le lundi, que les bourguignons prennent congé de leurs aimables hôtes.

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