Ce samedi 2 juillet, la délégation française, forte de 65 personnes, à  sa tête le Conseiller général et Maire de Pontailler sur Saône, Joel Abbey, est arrivée sur les bords de meuse.

C’est dans les jardins de l’abbaye Notre-Dames du Vivier, à Marche-les-Dames , qu’ont eu lieu les retrouvailles entre les jumeaux de Marche-les-Dames et ceux de Pontailler-sur-Saône. Les français en crotège de voitures depuis le camp des commandos, se sont rendus à  l’abbaye, tout en klaxonnant. Ils ont été accueilis au son de la musique des Croques noires. 

Après les premières embrassades, le cortège, sous un ciel plus que menaçant, s’est dirigé vers le milieu du jardin pour la séance académique. Le président belge de jumelage, Baudouin Sohier, a jeté un regard sur ces 36 ans d’échanges en tous genres. Ceux-ci impliquent des moyens humains et financiers importants. Il en a donc profité pour remrcier tous ceux qui ont travaillé pour que cette rencontre namuroise soit une réussite. Il a accueilli cinq nouvelles familles dans le giron du groupe.

On s’aime

Le nouveau président français du jumelage Yves l’Hommee s’est réjoui d’être entré dans cette galère. Une galère dorée qu’est la présidence du comité de jumelage. Il s’est souvenu de l’année 1969 et des premiers bâtisseurs du jumelage, en rappelant les joies mais aussi les drames vécus par les familles en 36 ans. Le nombre 36 fait l’objet chez nous d’expressions : 36 chandelles, mais aussi 36 éclairages sur la manière de voir l’autre ; 36 flammes aussi de l’amitié chaque jour renouvelée.

Au nom de l’administration communale de Namur, le conseiller Jean goffinet a expliqué que ‘certaines divergences au niveau de la vision de l’Europe ne changent rien à  l’amitié qui lie les deux cités. Ce discours est le 214ème prononcé depuis les premiers pas du jumelage. Ils disent tous la même chose, mais il est toujours plaisant et sécurisant de s’entendre dire ‘on s’aime’. Il a rendu hommage aux présidents qui se sont succèdé à  la tête des comité de jumelage.

Faire vivre les liens

Le maire de Pontailler, Joel Abbey, s’est réjoui de voir ces relations entre les deux villes se renforcer chaque année. Ce jumelage contribue aux bons rapport entre les peuples au sein de l’Europe et sert à  cette construction, si nécessaire de l’Europe. Pour lui trois mots résument le jumelage : amitié, fidélité et sincérité. Depuis 36 ans, plusieurs générations se sont attelées à  faire vivre ces liens. A son tour, il a rendu hommage à  tous ceux qui œuvrent, depuis des années, à la réussite de cette union.

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